Introduction
La facturation électronique deviendra obligatoire pour l’ensemble des entreprises assujetties à la TVA à partir du 1er septembre 2026. À cette date, toutes les structures concernées devront être en mesure d’émettre, de transmettre et de recevoir des factures électroniques au format structuré, via une plateforme de dématérialisation agréée. Cette réforme, inscrite dans le Code général des impôts, marque un tournant dans la gestion des données de facturation.
Plus qu’un changement de format, il s’agit d’une transformation du processus de facturation dans son ensemble. Les données de transaction devront désormais être précises, complètes et conformes aux obligations définies par l’administration fiscale. Une simple erreur — dans un numéro de TVA, une adresse client, un code pays ou un identifiant SIRET — peut empêcher l’émission d’une facture électronique ou bloquer sa transmission des données vers la plateforme agréée.
Or, beaucoup d’entreprises ne disposent pas aujourd’hui d’une base de données réellement fiable. Pourtant, la mise en œuvre de la facturation électronique repose avant tout sur une donnée conforme, bien avant les aspects techniques, logiciels ou documentaires.
Votre entreprise est-elle prête à transmettre ses factures dans un format électronique conforme ?
Votre base clients et fournisseurs répond-elle déjà aux nouvelles obligations de la réforme de la facturation ?
Pour vous aider à anticiper, nous mettons à votre disposition une check-list téléchargeable (format PDF), conçue pour accompagner les utilisateurs de Sage dans la vérification de leurs données de facturation. Elle réunit 29 points de contrôle essentiels pour garantir une base conforme, éviter les rejets, et réussir votre passage au e-invoicing.
Recevez la check-list complète par e-mail – un guide clair et structurant, dédié aux entreprises établies en France, concernées par la généralisation de la facture électronique.
I. Pourquoi la qualité des données est un enjeu central ?
1. Facturation électronique : plus qu’un changement de format
La réforme de la facturation électronique ne consiste pas simplement à remplacer une facture papier ou un fichier PDF par un document numérique. Elle impose une nouvelle logique : celle de la donnée structurée, interopérable et exploitable par les plateformes agréées et les systèmes d’information des entreprises.
La mise en œuvre de la facturation électronique implique donc bien plus qu’un changement de support : elle entraîne une transformation des processus internes et une exigence accrue sur le contenu des données transmises.
Dans ce cadre, trois notions deviennent fondamentales :
- Le e-invoicing (ou facturation électronique) concerne l’émission et la réception de factures au format structuré entre entreprises, via une plateforme agréée.
- Le e-reporting s’applique à la transmission des données de transactions qui ne sont pas directement couvertes par la facturation électronique (notamment certaines opérations B2C ou internationales).
- Le format Factur-X, standard retenu en France, combine un PDF lisible par l’humain à des données structurées au format XML, lisibles par les outils.
Ces évolutions n’ont de valeur que si les informations contenues dans les factures sont exactes, cohérentes et conformes. Une adresse manquante, un numéro de TVA erroné, un champ non renseigné ou mal formaté peut bloquer l’émission d’une facture ou empêcher sa transmission via la plateforme.

2. Des impacts concrets sur les opérations comptables et fiscales
Une facture électronique incorrecte n’est pas qu’un problème technique : elle devient un point de blocage pour votre activité. Une erreur de données peut :
- ralentir les traitements,
- générer un rejet sur la plateforme de dématérialisation agréée,
- ou créer des écarts dans la déclaration de TVA à l’administration fiscale.
Les conséquences concernent toute la chaîne de facturation : clients, fournisseurs, produits, prestations, mais aussi les paramètres comptables tels que les conditions de règlement, les taux de TVA, ou les codes pays.
Dans ce contexte, la facture n’est plus un simple document commercial. Elle devient une synthèse de données fiscales et légales, soumise à des normes précises. Sa validité dépend de la qualité des informations qu’elle contient.
C’est pourquoi la conformité des données n’est pas une étape secondaire : elle est la condition première à remplir avant toute automatisation, tout raccordement à une plateforme, ou toute démarche de transformation numérique.
La réussite de la réforme repose sur une base saine : celle de données de facturation fiables, structurées et à jour.
II. Ce que la réforme attend de votre entreprise
3. Ce que dit la réglementation
3. Une obligation progressive pour toutes les entreprises établies en France
La réforme de la facturation électronique s’appliquera à toutes les entreprises établies en France et assujetties à la TVA, quel que soit leur secteur d’activité. À compter du 1er septembre 2026, elles devront progressivement adopter l’émission, la réception et la transmission de factures électroniques, dans le cadre fixé par l’administration fiscale.
Cette obligation concerne aussi bien les micro-entreprises, les TPE/PME, les ETI que les grands groupes. Le calendrier d’entrée en vigueur varie selon la taille de l’entreprise, mais le principe reste identique : remplacer les factures papier ou PDF par des factures électroniques structurées, transmises par l’intermédiaire d’une plateforme agréée.
Certaines opérations qui ne relèvent pas du champ strict de la facturation électronique — notamment les transactions avec des particuliers (B2C) ou les échanges internationaux — devront faire l’objet d’un e-reporting. Dans tous les cas, les entreprises devront organiser une transmission des données conforme à la réglementation en vigueur.
4. Factures électroniques : des exigences de forme et de contenu
Adopter la facturation électronique ne revient pas seulement à envoyer un fichier numérique. Il s’agit de transmettre une facture dans un format électronique structuré, reconnu par les plateformes agréées et lisible automatiquement par les systèmes informatiques. Le format Factur-X, aujourd’hui retenu en France, est un bon exemple de cette nouvelle norme : il combine un PDF lisible à des données de facturation codifiées au format XML.
Chaque facture électronique devra comporter un ensemble d’informations obligatoires, parmi lesquelles :
- la raison sociale et l’adresse complète du client et du fournisseur,
- les numéros SIREN, SIRET et le numéro de TVA intracommunautaire,
- le montant HT, la TVA applicable, le montant TTC,
- les conditions de paiement, le mode de règlement, le code devise,
- les références de la transaction.
Ces données devront être exemptes d’erreurs, de doublons ou de lacunes, faute de quoi la facture pourra être rejetée ou considérée comme non conforme.
5. Le rôle des plateformes de dématérialisation agréées
Dans le nouveau modèle mis en place par l’administration fiscale, les entreprises devront utiliser une plateforme de dématérialisation partenaire (PDP). Cette plateforme certifiée agit comme un intermédiaire entre l’entreprise et l’administration fiscale, en assurant la vérification du format, la validation du contenu et la transmission sécurisée des données.
Pour que ce circuit fonctionne, plusieurs conditions doivent être réunies :
- la facture doit être créée dans un format structuré, conforme aux normes (ex. : Factur-X),
- toutes les données de transaction doivent être correctement renseignées,
- les paramètres comptables et fiscaux (TVA, pays, paiement, mentions légales) doivent être cohérents et à jour.
La mise en conformité ne se résume donc pas à une question de format ou d’outil. Elle repose avant tout sur une qualité irréprochable des données de facturation.
C’est précisément à cette étape qu’intervient la nécessité d’un nettoyage rigoureux de la base de données, en particulier dans les logiciels de gestion comme Sage 100. Car sans données fiables, aucune plateforme agréée ne pourra traiter les factures correctement.III. Une préparation qui commence par vos données
La réforme introduit une nouvelle logique dans la gestion des factures. À partir de septembre 2026, la circulation d’un document ne suffira plus : ce sont les données qu’il contient qui devront être exactes, cohérentes et transmissibles à travers un circuit validé par l’administration. En clair, si vos informations ne sont pas fiables, la facture ne pourra ni être émise, ni être reçue, ni être acceptée.
Cette étape de vérification ne se fait pas automatiquement. Elle implique un travail de contrôle et de mise en conformité sur l’ensemble de votre base de données : tiers, produits, TVA, coordonnées, règles de paiement, unités de gestion, etc.
Nettoyer, fiabiliser, structurer : la base de toute mise en œuvre
Les opérations de vérification peuvent être longues et fastidieuses si elles sont réalisées manuellement. C’est pourquoi il est recommandé d’utiliser un outil qui permet :
- d’analyser l’ensemble de vos fiches clients et fournisseurs,
- de repérer les erreurs ou les champs manquants,
- de faire des ajustements de masse,
- et d’obtenir une vision claire des incohérences à corriger.
Avec Sage Data Clean & Control, les entreprises utilisant Sage 100 peuvent engager cette démarche de manière structurée, grâce à un module pensé pour la mise en conformité des données en amont de la facturation électronique.
Ce module vous accompagne dans la détection des erreurs, la mise en sommeil des tiers obsolètes, la vérification des numéros de TVA ou encore le contrôle des paramètres société.
Un guide pour ne rien oublier
Pour vous aider à structurer cette démarche, nous avons conçu une check-list en 29 points, à utiliser comme support de travail.
Elle vous permettra de :
- lister les éléments à contrôler dans Sage,
- organiser votre mise à jour en plusieurs phases,
- assurer une conformité complète de vos données avant la réforme,
- anticiper les erreurs les plus fréquentes.
Cette check-list est disponible au format PDF. Vous pouvez la télécharger gratuitement pour commencer votre mise en conformité dès maintenant.
IV. Les 5 grands axes de vérification avant de passer à la facturation électronique
La mise en place de la facturation électronique ne repose pas uniquement sur un changement d’outil ou l’activation d’une plateforme agréée. Elle suppose une révision complète des données utilisées dans les processus de facturation.
Sans entrer dans le détail de la check-list que vous pouvez télécharger, voici un aperçu des 5 axes de contrôle à mettre en œuvre dès maintenant.
1. Vérifier les paramètres de votre entreprise dans le logiciel de gestion
Certaines erreurs de configuration peuvent compromettre la validité d’une facture. Des champs manquants ou incohérents dans les paramètres société (TVA, pays, mode de paiement, identifiants) risquent de bloquer l’émission ou la transmission du document. La vérification de ces éléments est une étape incontournable, notamment si vous utilisez Sage 100.
L’outil Sage Data Clean & Control permet de contrôler ces données de manière structurée et d’identifier les champs incomplets, en indiquant leur niveau de criticité.
2. Contrôler et fiabiliser les fiches tiers
Les fiches clients et fournisseurs doivent être à jour, complètes, et respecter les normes d’identification attendues par les plateformes agréées. Cela inclut :
- la raison sociale,
- l’adresse complète,
- le numéro SIRET ou SIREN,
- le numéro de TVA intracommunautaire.En cas de champ manquant ou erroné, la facture risque d’être rejetée. Sage Data Clean & Control propose des outils d’analyse ciblée et d’automatisation pour récupérer les informations manquantes (ex. : recherche du SIREN, vérification automatique du numéro de TVA via le service VIES).
3. Nettoyer les tiers inactifs et supprimer les doublons
Une base mal entretenue est source de confusion. Il est donc recommandé de :
- mettre en sommeil les tiers non utilisés depuis une certaine période,
- détecter et traiter les doublons dans les fiches.
Ces actions permettent non seulement d’améliorer la qualité des données, mais aussi de simplifier la gestion et de réduire les risques d’erreurs au moment de la transmission.
4. Contrôler les produits, prestations et conditions de facturation
La conformité d’une facture électronique ne dépend pas uniquement des données liées aux clients. Il faut également vérifier que les articles ou prestations facturés respectent les normes imposées : unités de gestion, libellés, codes, taux de TVA, conditions de règlement.
Ces éléments doivent être uniformisés pour éviter les écarts ou les incohérences lors de l’envoi.
5. Anticiper les cas particuliers et mobiliser les interlocuteurs internes
Certaines situations nécessitent une vigilance accrue :
- clients particuliers ou étrangers, non assujettis à la TVA,
- sociétés multi-établissements,
- prestataires ou sous-traitants externes à la structure.
Enfin, la réussite de la transition passe aussi par l’implication des équipes concernées (gestion, comptabilité, facturation) et, si possible, par une collaboration avec votre expert-comptable.
V. Sage Data Clean & Control : un outil dédié à la fiabilisation des données dans Sage 100
Pour les entreprises utilisant Sage 100, la fiabilisation des données en vue de la facturation électronique peut s’appuyer sur un outil existant : Sage Data Clean & Control. Ce module a été conçu spécifiquement pour répondre aux enjeux liés à la qualité des bases de données dans le cadre de la réforme fiscale à venir.
Son objectif est clair : vous aider à détecter, corriger et mettre à jour vos données avant leur transmission via une plateforme agréée.
Une approche structurée du nettoyage de données
Sage Data Clean & Control propose une méthode simple et progressive pour analyser l’ensemble de vos fichiers. Il permet par exemple de :
- identifier les fiches clients ou fournisseurs incomplètes (adresse, TVA, SIRET, pays manquant, etc.),
- rechercher les numéros SIREN/SIRET manquants,
- vérifier automatiquement les numéros de TVA via la base VIES,
- repérer les doublons dans les tiers ou articles,
- mettre en sommeil les tiers inactifs,
- ajuster les données en masse, sans devoir les modifier fiche par fiche.
Grâce à une interface intuitive et des fonctions de reporting, vous obtenez une vision claire des champs à corriger, classés selon leur niveau de criticité (obligatoire ou recommandé). Cela permet de planifier les actions de mise en conformité de façon efficace, en évitant les oublis.
Une mise en conformité alignée avec les exigences de la réforme
En utilisant Sage Data Clean & Control, vous garantissez que vos données :
- respectent les formats attendus par les plateformes agréées,
- sont complètes et cohérentes, ce qui facilite leur traitement automatique,
- sont à jour, ce qui limite les erreurs de transmission.
Ce travail de fond constitue la première phase de la mise en œuvre de la réforme. Il est d’autant plus important qu’il peut être long à réaliser selon la taille de votre base. En le démarrant tôt, vous sécurisez votre transition vers la facturation électronique, tout en optimisant la qualité globale de vos données de gestion.
VI. Rappel : inscrivez-vous à votre plateforme agréée
La réforme de la facture électronique, prévue à partir de septembre 2026, marque un tournant pour les entreprises. Il ne s’agit pas seulement de modifier la forme des factures, mais bien de repenser leur mode de transmission, via des plateformes agréées capables de dialoguer avec l’administration fiscale en temps réel.
C’est l’ensemble du circuit de facturation qui évolue :
- Les factures doivent être transmises électroniquement, dans un format structuré,
- Les données doivent être contrôlées et vérifiées à chaque étape,
- L’administration suit directement les opérations déclarées.
L’un des premiers gestes à effectuer pour se préparer est donc de s’inscrire sur une plateforme de dématérialisation agréée. Ce choix conditionne votre capacité à émettre, recevoir et transmettre des factures électroniques selon les exigences réglementaires.
Un tutoriel vidéo pour les utilisateurs de Sage
Si vous travaillez avec Sage 100, une plateforme certifiée est déjà prévue pour permettre la conformité. Afin de faciliter l’inscription, Parinet Informatique a mis en ligne un tutoriel vidéo clair et détaillé, qui vous guide pas à pas dans la procédure à suivre.
Ce tutoriel vous montre comment :
- Accéder à l’espace d’inscription,
- Renseigner les informations requises,
- Finaliser l’enregistrement pour activer la connexion avec la plateforme Sage.
Si vous rencontrez des difficultés à cette étape, n’hésitez pas à nous contacter : nous vous accompagnons dans le paramétrage et la validation de votre inscription.
Conclusion : anticiper, structurer, sécuriser
La réforme de la facturation électronique, prévue à partir de septembre 2026, impose à toutes les entreprises assujetties à la TVA une révision en profondeur de leurs processus de facturation. Au-delà du changement de format, elle redéfinit la manière dont les données de transaction sont générées, contrôlées et transmises à l’administration fiscale, via une plateforme agréée.
Pour réussir cette transition, les entreprises doivent agir dès maintenant sur plusieurs leviers :
- Fiabiliser les données de facturation, pour éviter les erreurs, rejets et blocages,
- Vérifier la conformité des fiches clients, fournisseurs et produits, ainsi que des paramètres fiscaux,
- Choisir et s’inscrire sur une plateforme de dématérialisation agréée,
- S’appuyer sur des outils adaptés comme Sage Data Clean & Control, pour structurer et automatiser les corrections.
Chez Parinet Informatique, nous vous accompagnons dans chaque étape de cette transition, à travers des ressources concrètes, des tutoriels opérationnels, des formations personnalisées, et un suivi adapté à votre environnement Sage.
Pour démarrer dès aujourd’hui votre mise en conformité, nous vous proposons une check-list téléchargeable, qui réunit l’ensemble des points de contrôle à effectuer sur vos données.
Téléchargez le guide PDF pour anticiper la réforme de la facturation électronique et structurer votre démarche étape par étape.
Besoin d’un accompagnement complémentaire ? Nous pouvons organiser un atelier de travail dédié, à distance ou en présentiel, pour vous aider à vérifier vos données, utiliser Sage Data Clean & Control efficacement, ou finaliser votre inscription sur la plateforme agréée.
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